Les Alpes suisses et la randonnée : ce qu'il faut savoir avant de partir en randonnée
- Maciek
- 11 mai
- 18 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 mai
La Suisse et ses Alpes sont sans conteste un paradis pour les amateurs de randonnée, de trekking et de toutes autres activités de montagne. Avec 48 sommets de 4 000 mètres et 65 000 kilomètres de sentiers, c'est une destination fantastique pour les passionnés d'alpinisme et les amateurs de promenades plus classiques. Vous y trouverez facilement des sentiers familiaux, des sentiers accessibles aux fauteuils roulants, des sentiers de haute montagne, des itinéraires de raquettes et des via ferrata (klettersteig). Le tout avec différents niveaux de difficulté. Cependant, avant de partir à la conquête des Alpes suisses, préparez-vous pour éviter les mauvaises surprises.
Table des matières:
Signalisation des sentiers en Suisse, division et échelle de difficulté
En Suisse, le balisage des sentiers est bicolore : rouge pour la randonnée et bleu pour les itinéraires alpins. Les sentiers principaux sont très bien balisés : un champ blanc avec un point ou une barre rouge, un losange jaune ou une flèche indiquant « Wanderweg ». À chaque croisement, un poteau indique les indications et les temps estimés pour atteindre les points de repère les plus proches (sommets, cols, villes, gares, restaurants ou refuges). Dans cette région densément jalonnée de sentiers, il est conseillé d'avoir une carte avec soi, car on y trouve rapidement des noms qui ne vous disent rien.
Guides photographiques de la Suisse


Le numéro vert correspond à un itinéraire classé, présentant des valeurs naturelles ou historiques exceptionnelles. La couleur du sentier indique le degré de difficulté : les sentiers de montagne sont rouges, les sentiers alpins sont bleus, et les sentiers de randonnée classiques, accessibles à tous, n'ont pas de couleur. Les sentiers de randonnée sont divisés en nationaux (7 itinéraires), régionaux (63 itinéraires) et locaux (308).
Les routes nationales sont de longs tronçons qui traversent la Suisse de part en part. Par exemple, la Via Alpina traverse 14 cols alpins et six cantons (départ de Vaduz et arrivée à Montreux) sur 390 km répartis en 20 étapes et totalise 23 600 m de dénivelé positif et 24 800 m de dénivelé négatif.
Les itinéraires régionaux sont beaucoup plus courts. Ils comptent plusieurs dizaines de kilomètres. Ils sont généralement divisés en une à quatre étapes et balisés par deux chiffres. Par exemple, le sentier 39, longeant le glacier d'Aletsch, fait 30 km de long et ne compte « que » 1 850 m de dénivelé positif. Il est divisé en trois étapes.
Les itinéraires locaux , balisés à trois chiffres, se distinguent par leurs richesses naturelles, leurs panoramas ou leur importance historique. Tous les autres itinéraires sont indiqués sur les cartes, mais sans nom ni description. Vous les trouverez balisés par des panneaux indicateurs le long du chemin. Les cartes locales en donnent parfois quelques mots, mais la plupart du temps, ils n'y sont pas développés. Ils sont tellement nombreux. Les sentiers balisés « Panoramaweg » offrent toujours des vues spectaculaires. Les meilleurs sont rassemblés ici : 25 itinéraires décrits ici .

Sentiers de randonnée
Sentiers faciles pour tous, adaptés à une simple promenade. Sur le terrain, ils sont balisés en jaune – avec un losange ou une flèche portant les mots « Wandern » ou « Wandernweg ». Ils peuvent inclure les armoiries ou le numéro d'un canton. Sur les cartes, ils sont indiqués par une ligne continue, généralement jaune ou rouge. Ils empruntent des chemins de gravier, forestiers et agricoles. Ce sont des itinéraires très sûrs, larges et parfaits pour les balades en famille.

Sentiers de montagne
Sur les sentiers classiques, comme ceux des Tatras polonaises ou des Monts des Géants, les sections les plus difficiles sont sécurisées par une corde. Les itinéraires indiqués par une ligne pointillée sur les cartes sont des sentiers de montagne. Sur le terrain, ils sont balisés par des barres rouges et blanches. Ils sont plus étroits et traversent généralement des zones moins fréquentées. Ils sont également plus difficiles : attendez-vous à des montées raides, des escaliers en pierre et des passages où il faut lever les jambes au-dessus de la cheville.
Le Club Alpin Suisse (CAS) distingue deux niveaux de difficulté : T2 et T3. La grande majorité des sentiers locaux, régionaux et nationaux sont marqués « moyen », c'est-à-dire de difficulté moyenne (T2). Cela s'explique par le fait que les Suisses n'orientent pas les touristes vers les itinéraires T3 (la prévention est la meilleure mesure de sécurité).
Sur les itinéraires T3 difficiles, vous trouverez des sections avec cordes, chaînes et parfois des escaliers raides. Ce sont des sentiers très exposés. Dans les zones plus fréquentées, un panneau d'avertissement est généralement présent. C'est le cas, par exemple, du tronçon entre le refuge Schaefler et le lac Seealpsee (les photos devraient vous en dire plus).
Il est important de tenir compte de la période de l'année : en mai et juin, il y a encore de la neige au-dessus de 1 800 m d'altitude. Un sentier T2 peut être ouvert, mais le parcourir sans crampons représente un danger extrême. À cette période de l'année, il est conseillé de se renseigner sur les conditions en montagne auprès des offices de tourisme sur Facebook. Vous obtiendrez rapidement une réponse précise.

sentiers alpins
Sentiers de haute montagne très exigeants – raides et souvent non sécurisés . Sur l'échelle de difficulté du CAS, ces itinéraires sont balisés de T4 à T5. Sur les cartes et sur le terrain, ils sont toujours balisés en bleu. Si vous voyez des panneaux indiquant le sentier bleu, ils indiqueront le degré de difficulté et le temps de parcours estimé.
Le T4 est l'équivalent polonais de l'Orla Perć dans ses sections faciles. Ce sont des itinéraires dangereux et exposés. Les sentiers T5 nécessitent l'utilisation du piolet et peuvent traverser des portions de glaciers. Le T6, un sentier alpin difficile, est un sentier avec des sections d'escalade (par exemple, la Via alta della Verzasca). Si les sentiers traversent des sections plus difficiles du glacier ou nécessitent de l'escalade, les cotations d'escalade (III-V) ou les cotations du système alpin (F, PD, D, TD, ED) doivent être indiquées sur un panneau. Plus d'informations sur les cotations et les descriptions sont disponibles sur le site web du CAS (en allemand).
Sur les cartes touristiques et dans les guides, les sentiers bleus sont rarement balisés afin de ne pas attirer les touristes. Ils ne sont pas indiqués sur les cartes de Suisse Mobile (plus d'informations ultérieurement). Quant aux cartes distribuées dans les offices de tourisme, je n'ai vu de sections bleues balisées qu'à Grindelwald, probablement.

Sentiers adaptés aux personnes handicapées
Pour les personnes en fauteuil roulant, des itinéraires spécifiques sont aménagés, pavés, larges et sans pentes raides. Par exemple, le sentier n° 893 (qui fait partie de la route 47) de 8 km relie Uetliberg à Buchenegg, offrant une vue spectaculaire sur le lac de Zurich.

Sentiers d'hiver et sentiers de raquettes
En hiver, la plupart des sentiers de montagne sont fermés en raison du risque d'avalanche. En haute montagne, cependant, vous pouvez randonner en raquettes ou sur des sentiers d'hiver (sentiers très faciles et damés, comme le Chäserrugg). Tous deux sont balisés par des poteaux roses et des flèches. Les sentiers en raquettes peuvent également être parcourus avec des chaussures d'hiver ordinaires, même si, à certains endroits, une telle randonnée peut s'avérer très pénible.
Cartes touristiques de la Suisse
La Suisse, après la Norvège, possède les meilleures cartes touristiques numériques que j'aie jamais vues. L'application Suisse Mobilité (App Store, Google Play) et son site web répondent à 95 % de vos besoins. Il est préférable de souscrire un abonnement permettant de télécharger les cartes et de les consulter hors ligne. Si vous ne souhaitez pas dépenser 35 CHF, vous pouvez toujours déplacer votre doigt sur la carte et zoomer ou dézoomer : l'application conservera les images en mémoire pendant un certain temps. Les cartes Suisse Mobilité incluent également les sentiers de VTT balisés, les pistes de roller, les sentiers aquatiques et les sentiers d'hiver. Pour moi, cette application est indispensable à chaque voyage.
La deuxième source de cartes est map.geo.admin.ch Site web où vous trouverez une distinction entre sentiers de randonnée, sentiers de montagne et sentiers alpins (bleus). Contrairement à Suisse Mobile, celui-ci est gratuit, mais aussi plus simple et moins touristique. Il propose néanmoins un très large choix de cartes variées. Vous pouvez y trouver l'arsenal le plus proche, des cartes de randonnée à ski, des cartes avec les pistes balisées de plus de 9 mètres, ou des cartes avec les zones d'interdiction de vol pour les drones en Suisse.
Si vous pratiquez la raquette, le ski de fond ou le vélo, les cartes Outdoor Active seront une meilleure option que les deux précédentes. Voir : OutdoorActive . Je recommande également leur application hors ligne. Elle propose davantage d'itinéraires et de sentiers balisés, ainsi que le profil d'altitude. Cependant, vous y trouverez peu de contenu et de photos. Pour les aventuriers , je recommande une très bonne carte indiquant l'emplacement des via ferratas et des itinéraires alpins (bleus) sur Hikr.org . Malheureusement, le site web est peu convivial, bien que les informations fournies soient très utiles : description et photos complexes. Les itinéraires ne sont toutefois pas balisés, il n'y a que des repères.
De plus, où que vous soyez, à la station de téléphérique, à l'hôtel ou à l'office de tourisme, vous recevrez gratuitement un plan dépliant plus ou moins précis de la région. Ce plan sera amplement suffisant si vous prévoyez de suivre les principaux itinéraires.

Sentiers suisses – les règles
Ne jetez pas de déchets
La Suisse est l'un des pays les plus propres d'Europe (et du monde). Il n'y a pas un seul morceau de papier, trognon de pomme, bouteille de bière ou canette de cola sur les sentiers. Pourquoi ? Parce que personne ne jette de détritus. Ce que vous emportez en montagne, vous devez le rapporter. Si par hasard les Suisses remarquent que vous jetez des déchets, ils vous réprimanderont. Une personne moins aimable appellera la police en donnant votre description exacte, l'heure, le lieu et la direction de votre déplacement. Et comme les policiers suisses sont vraiment lassés par leur travail, ils prennent chaque signalement très au sérieux. Vont-ils attendre trois heures sur le parking ? Apparemment, oui. Alors, respectez la nature et rangez l'emballage de votre barre chocolatée dans la poche de votre sac à dos.
« Bonjour » ou « Grüezi » et un sourire
C'est plus agréable de marcher en montagne quand les autres nous sourient et nous parlent. Et les Suisses sourient et saluent tout le monde. La seule règle tacite est de se saluer si un inconnu qui marche devant ou derrière vous ne l'entend pas. Bon… difficile de saluer tout le monde seul dans la foule du Rigi Kulm. Mais si vous êtes sur le sentier, moins à l'étroit avec vos chaussures et votre appareil photo, un sourire ne devrait pas vous coûter cher ;-) Bref… après 5 km, on s'y habitue.
Vaches sur le sentier
Certains sentiers traversent des pâturages, et ces pâturages… sont le royaume des vaches. Il est normal de devoir ouvrir la barrière ou de se faufiler entre le troupeau qui occupe le sentier. Les vaches sont douces et amicales par nature, mais… je déconseille de les taquiner : elles courent vite et ont des cornes. Les vaches sont un élément naturel et mobile du paysage suisse.
Fermes de montagne, pâturages et fermes
Entrer dans un champ clôturé par un portail fermé procure aux Polonais une étrange sensation. Comme le portail est fermé, on n'a pas le droit d'entrer, pensons-nous. Or, il s'avère qu'en Suisse, c'est autorisé… et parfaitement normal. Simplement, les chemins traversent des fermes, des pâturages et des propriétés. Il faut parfois ouvrir le portail (et le refermer derrière soi). Cela ne gêne personne, et le fermier vous fera même un sourire et un signe de la main. Certains sentiers traversent même des arrière-cours – c'est vraiment bizarre ;-)

Sécurité sur les sentiers suisses
Tout d'abord, le choix de la distance et de la condition physique requise . Il est conseillé de vérifier non seulement la distance, mais aussi le dénivelé avant de partir. La question récurrente « serez-vous capable ? » prend une importance cruciale en Suisse. Si vous n'avez jamais « fait » 1 000 m d'ascension en 4 heures, il est judicieux de se demander si cela correspond à vos capacités. Les sentiers décrits sur SuisseMobile indiquent le niveau de difficulté et la condition physique requise ; il est important d'en tenir compte.
C'est exact : le niveau de difficulté. Chacun réagit différemment aux zones exposées. Si votre équipe est composée de courageux qui n'ont pas peur d'un précipice de cent mètres, vous pouvez facilement emprunter le sentier T3. Mais si l'un d'entre eux, malgré sa bonne condition physique, découvre la haute montagne et manque d'assurance, laissez-le partir. La dernière chose que vous souhaitez sur un sentier difficile est une crise de panique et la peur de vous paralyser. Le problème sera particulièrement aggravé à la tombée de la nuit.
Altitude : commencer à grimper à 4 000 m n'est pas non plus la meilleure idée, en raison du mal des montagnes. Vérifiez d'abord à 3 000 m et acclimatez-vous, car cette altitude est déjà problématique pour beaucoup.
Sentiers bleus : c'est là que j'ai rencontré des retraités et des familles avec enfants. Une autre fois, un vieil homme avec deux béquilles nous a croisés sur la crête de l'Alpstein. C'est possible. Un petit détail : les gens d'ici grandissent en montagne, ils y sont habitués, ils suivent un entraînement militaire sur les glaciers et escaladent des rochers vertigineux quand ils s'ennuient. C'est une différence radicale et subtile entre cette région et une Europe vaste et plate comme une crêpe.
Région : il existe des endroits fréquentés par les touristes où personne ne se blesse et où les sentiers sont faciles. Il existe aussi des régions où, malgré un grand nombre de touristes, la difficulté hors des sentiers principaux est incomparablement plus grande. Il est important d'y penser avant de partir en montagne. Par exemple, sur la route principale menant au lac Seealpsee dans l'Alpstein (à 3 km par la route battue), il y a un panneau d'avertissement. Peut-on l'ignorer ? Bien sûr… Mais cette région est extrêmement dangereuse. Alors que nous étions sur le sentier T2 habituel en juin, une avalanche de pierres et de neige s'est abattue juste à côté de nous.
En général, les montagnes situées sur les itinéraires T1 et T2 sont sûres. Les sentiers T3 et plus difficiles augmentent le niveau de risque en conséquence.
Mais en cas de problème , on peut compter sur de l'aide : les opérations de sauvetage par hélicoptère sont monnaie courante dans les Alpes. La facture pour un tel divertissement est toutefois exceptionnellement élevée : des dizaines de milliers de francs. C'est pourquoi il est judicieux de souscrire une bonne assurance voyage couvrant les frais de sauvetage en montagne. De plus, il est judicieux de s'intéresser au mécénat de la Rega, une entreprise qui organise des opérations de sauvetage dans les Alpes. Ce mécénat n'est pas juridiquement contraignant, mais la Rega prend en charge les frais de sauvetage de ses donateurs, qui versent 30 CHF par an. Peu ? Peut-être… mais la contribution est versée par environ un tiers des habitants de la Suisse. Rega en 2018.
Les fermetures d'itinéraires pour risque d'avalanche ou de glissement de terrain seront toujours signalées. Souvent, les secouristes ou les membres du CAS dévieront la circulation et, dans les refuges, vous serez averti des conditions dangereuses. Si vous dépassez le balisage, ne comptez pas sur les secouristes pour risquer leur vie. Si les conditions le permettent, ils vous sortiront même de la paroi du Cervin, sinon… ils ne vous redescendront qu'au printemps.

La météo en Suisse et où consulter les prévisions exactes
L'application météo de votre téléphone ou de Google fonctionne mal en montagne. Accuweather ne sera pas non plus un bon choix. Meteocentrale.ch et son application Weather Pro sont une source météo fiable et fiable .
Si les prévisions météo annoncent de la pluie à 13 h sur le Hoher Kasten, il est conseillé d'emporter une cape ou un imperméable. Ces prévisions sont très précises et couvrent de nombreux points géographiques. Par exemple, pour le sommet mentionné ( lien) .
De plus, il est conseillé de se confronter aux prévisions météo avec des webcams. Berfex dispose d'un réseau de caméras assez performant, réparties dans toute la Suisse. Par exemple, jetez un œil àla webcam du Hoher Kasten et à la webcam du Jungfraujoch . La webcam du Jungfraujoch est ma préférée de toute la Suisse : on sait immédiatement s'il faut dépenser 190 CHF pour une ascension en téléphérique ;-)

Téléphériques
Aller de Grindelwald au Jungfraujoch est probablement l'heure et demie de train la plus chère (hormis le trajet sans billet ;-)) – un aller-retour jusqu'à la station la plus haute (3 471 m d'altitude) coûte 190 CHF. Vous pouvez acheter un aller simple… mais la descente est déconseillée. Si vous prévoyez de dépenser autant, pensez à acheter la Halb Tax, valable dans toute la Suisse pendant un an : elle peut réduire le prix de tous les billets jusqu'à 50 %. La Halb Tax coûte 185 CHF (prix pour la première année) et si vous prévoyez un voyage au Jungfraujoch combiné à un tour de Suisse, elle peut être tout simplement rentable.
Tarifs des téléphériques en Suisse
Les téléphériques et les télécabines en Suisse sont chers. Les endroits populaires sont chers. Mais tous ne vous ruineront pas ! Voici quelques remontées mécaniques et téléphériques sympas et leurs tarifs :
Pilatus : très touristique, un trajet en téléphérique aller-retour coûte : CHF 72
Stoos et Fronalpstock : aller-retour (billet journalier) : CHF 44
Klewenalp (endroit idéal pour le VTT) : montée et descente : CHF 40 (vous pouvez obtenir une réduction de 40 %)
Eggishorn : montée et descente (la descente est très agréable) : CHF 45
Rigi : un endroit très touristique (il faut marcher jusqu'à Rigi Kulm), aller-retour de Weggis à Kaltbad : CHF 53 (jusqu'à Kulm – CHF 72)
Uetliberg depuis Zurich HB : aller et retour : CHF 18
Ebenalb : aller-retour depuis Wasserauen : CHF 31
Hoher Kasten : montée et descente : CHF 42
Triftbrücke : (il faut réserver deux semaines à l'avance) : prix pour un aller-retour : CHF 24
Schilthorn : montée et descente depuis Stechelberg – CHF 105
Titlis : aller-retour depuis Engleberg – CHF 92
Wengen depuis Lauterbrunnen : aller-retour – CHF 14 (je recommande la descente)
Kleine Scheidegg depuis Lauterbrunnen : aller-retour – CHF 61 (je recommande de descendre)
Jungfraujoch depuis Grindelwald : aller-retour (vous ne pouvez pas descendre depuis la station supérieure, vous voyagez donc dans les deux sens, vous pouvez descendre depuis la Kleine Scheidegg) – CHF 190
Les prix n'incluent pas la réduction Halb Tax. Vous pouvez acheter vos billets pour la plupart des remontées mécaniques sur SBB.ch/fr/ ou aux guichets.

Prix des denrées alimentaires dans les Alpes suisses
Plus on monte, plus on paie. Et vous paierez certainement plus cher une bouteille de bière dans un refuge non accessible par téléphérique. Plus, mais pas beaucoup plus.
Un demi-litre de bière coûte 6 à 8 CHF.
Pour une côtelette de porc et des frites, vous paierez CHF 25.
Les röstis aux saucisses coûteront environ 15 CHF.
Mac and cheese à la mousse de pomme – CHF 12. C'est un délice local que je ne comprendrai jamais : des pâtes avec un fromage Appenzeller parfumé, des oignons rôtis et une mousse de pomme sucrée.
Fondue (principalement servie aux touristes) – le prix dépend de la taille du « pot » – environ CHF 40.
Raclette , plat typiquement suisse, fromage fondu sur l'épaule avec accompagnements – environ CHF 30.
Les refuges et les fermes de montagne vendent également leur propre fromage, leur lait frais et, bien sûr, leurs liqueurs . Comptez entre 3 et 8 CHF selon la taille de la portion.
Les plats locaux à base de viande ou de gibier coûteront environ 25 CHF.
Pizza ou sa variante alsacienne, Flammkuchen – CHF 17-24.
Une bouteille d'eau – 2 CHF, mais il est toujours bon d'avoir sa propre bouteille – vous pouvez la remplir d'eau dans la plupart des refuges et hôtels de montagne.

Les cabanes, ou ce que le Club Alpin Suisse a en montagne
Refuges de montagne : petites maisons indépendantes, isolées sur un terrain difficile d'accès. La plupart ont plus de cent ans. Des familles ou des bénévoles en prennent soin et passent la quasi-totalité de l'été en montagne.
Le Club Alpin Suisse parraine plus de 150 refuges et chalets disséminés dans les Alpes suisses. Certains sont situés dans des endroits facilement accessibles, tandis que d'autres nécessitent l'accès au sentier bleu ou à l'escalade. Selon l'altitude et les disponibilités, vous pouvez vous attendre à de la nourriture (ou non). Les refuges situés dans des endroits très isolés ne disposent d'aucun service ; on les appelle des bivouacs. Il s'agit simplement d'une cabane pour dormir.
Les Suisses et les touristes étant très intéressés par les séjours en montagne, il est essentiel de réserver ses places longtemps à l'avance . La liste des refuges est disponible ici . La grande majorité peut être réservée en ligne. En hiver, certains refuges restent ouverts, mais sans service. Vous trouverez des informations sur les refuges disponibles en hiver en suivant le lien ci-dessus. Vous trouverez également les descriptions des itinéraires d'été et d'hiver, ainsi que leur niveau de difficulté. Si vous prévoyez une excursion hivernale, n'hésitez pas à consulter leur site web, car les itinéraires d'hiver sont très différents des itinéraires d'été, principalement en raison du risque d'avalanche. Les refuges disposent également de leurs sites web avec leurs coordonnées, des informations plus détaillées, des tarifs, des offres et leur historique.
Anecdote : la cabane Mönchsjochhütte , perchée sur un rocher sous Monoch, à 3 650 m d'altitude, est la cabane la plus haute en altitude. Elle propose 120 lits et la demi-pension (dîner et petit-déjeuner). Réservation obligatoire.

Une touche de luxe : les hôtels de montagne en Suisse
Tout le monde n'aime pas dormir dans un dortoir avec de vieux montagnards ronfleurs. Je comprends parfaitement, car je ronfle moi-même ! Voici une liste d'hôtels. Je les classe par ordre d'exclusivité. Veuillez noter qu'il s'agit de notre liste de souhaits, et non d'avis.
Les hôtels « bon marché » passent en premier :
Berghaus Diavolezza – Plus une auberge qu'un hôtel, car il propose un dortoir partagé pour 71 euros par personne. Le prix comprend le petit-déjeuner, le dîner et l'hébergement à 3 000 m d'altitude. Le jacuzzi sous les étoiles est très tentant !
Fronalpstock – notre hôtel préféré pour le lever et le coucher du soleil . L'endroit idéal pour les photographes de paysage qui prévoient de venir en Suisse en famille. On se lève face à l'est et… il suffit d'ouvrir la fenêtre. Et les couchers de soleil sont encore plus spectaculaires. Prix en chambre double : 144 euros.
Alpinhotel Grimsel Hospiz – Un hôtel historique magnifiquement situé, un classique pour les road trips en Suisse . L'hôtel Grimsel Passhöhe se trouve non loin de là, avec des prix bien plus avantageux : 147 euros la chambre double.
Berggasthaus First C'est probablement le meilleur hôtel de montagne pour les grands groupes . Il propose des petits-déjeuners et des dîners savoureux et une vue imprenable sur Grindelwald et la face nord de l'Eiger. Il est très facilement accessible, même aux personnes à mobilité réduite. Chambre double avec vue sur la montagne : 168 euros.
Hôtel Alpenruh à Mürren – un ancien hôtel avec une magnifique terrasse panoramique et un panorama sur la vallée de Lauterbrunnen. Prix d'une chambre double : 214 euros.
Romantik Hotel Muottas Muragl – idéal pour un séjour romantique à Saint-Moritz. Prix en chambre double : 217 euros.
Berghotel Schynige Platte – Vous y arriverez non seulement en train, mais vous profiterez également du plus beau panorama sur l'Oberland bernois . Un endroit charmant. Prix en chambre double : 228 euros.
3100 Kulmhotel Gornergrat – l'hôtel le plus haut des Alpes suisses , situé au sommet du Gornergrat, offre la plus belle vue sur le Cervin. Il est conseillé de réserver six mois à l'avance ! Le prix d'une chambre double est de « seulement » 440 euros. Vue sur le logo Toblerone incluse ;-)

Camping et tentes dans les Alpes suisses
Il est temps de prendre les choses en main… La réglementation du camping en Suisse est très stricte. Personne ne sait exactement quoi faire ni où, car tout dépend du canton ou, plus drôle, de la commune. Les offices de tourisme vous en diront peut-être plus… mais… Vous trouverez des informations sur l'interdiction de camper ici . On suppose donc qu'en montagne, on peut dormir sous une tente et que personne ne s'en soucie, sauf les vaches. Ne campez pas plus d'une nuit, ne plantez pas votre tente à côté d'une cabane ou dans une ferme de montagne et laissez l'endroit propre. Vous trouverez des informations plus détaillées dans la brochure du CAS sur le camping .
Conditions pour planter une tente dans les Alpes suisses en un coup d'œil :
La tente peut être installée au-dessus de la limite des arbres, c'est-à-dire assez haut – d'environ 1 700 à 2 000 m d'altitude selon la région.
Demandez la permission si vous installez votre tente dans une ferme ou à proximité d'une cabane.
Le camping est déconseillé dans les parties supérieures de la forêt.
Le camping est interdit dans les zones suivantes : le Parc national suisse (canton des Grisons), les zones protégées (panneaux verts avec un hibou) et les réserves naturelles. Vous trouverez une carte des zones interdites sur le site web du CAS : https://www.sac-cas.ch/de/umwelt/bergsport-und-umwelt/campieren-und-biwakieren/

Parkings et stationnement
La Suisse n'est pas encore prête pour le paiement par carte pour le stationnement. Préparez-vous à des parcmètres partout : vous paierez 5 CHF pour quelques heures de stationnement. Et surtout, gardez un sac de pièces dans votre voiture . Ne vous garez pas sur les places jaunes ; si elles n'appartiennent pas à votre hôtel, elles sont privées. Les Suisses y sont très sensibles et appellent immédiatement la police.
Places bleues : le stationnement est limité dans le temps. L'heure est indiquée sur la plaque bleue à l'aide d'une horloge que vous devez avoir dans votre voiture. Sur le disque, vous pouvez indiquer l'heure d'arrivée au parking. Veillez à bien noter l'heure ou la demi-heure suivante.
Les places blanches numérotées sont payantes.
Les emplacements blancs non numérotés sont gratuits.
Pas de file d'attente ? Ne vous garez pas, vous risquez une amende. Même près de la forêt.
N'oubliez pas que certaines villes sont interdites aux voitures . Cela signifie que vous devrez laisser votre voiture en contrebas et accéder à la ville en train ou à pied. Il s'agit principalement de Zermatt, Wengen, Mürren et Bettmeralp, ainsi que de la région du glacier d'Aletsch et de Saas-Fee.
Les transports publics sont une fierté de la Suisse : on peut se rendre presque partout en bus : les cols et les régions reculées sont étonnamment bien desservis (je recommande de consulter cff.ch ). Il est parfois tout simplement plus économique de laisser sa voiture en contrebas.

Que prendre sur le sentier
En voyant chaque week-end des touristes se débattre avec les Alpes, je dirai ceci : les Suisses n'ont peut-être pas de tongs chez eux, mais ils ont certainement deux paires de chaussures de randonnée – pour l'hiver et pour l'été.
Chaussures de trekking ou de randonnée : selon la longueur et la difficulté du parcours, il est essentiel de choisir des chaussures adaptées. En juin, il neige encore à 3 000 m d'altitude, ce qui est important. Baskets, tennis et autres accessoires urbains sont tout simplement dangereux.
Une crème avec filtre UV pour se protéger du soleil et des lunettes de soleil sont indispensables à tout moment de l’année.
Vêtements adaptés à la météo… en montagne. Il est également conseillé d'emporter un imperméable fin et compact. Un facteur souvent sous-estimé par la plupart des touristes est le vent, qui peut transformer une température de 5 °C en un refroidissement éolien bien en dessous de zéro. Et il souffle souvent en montagne.
Des lunettes de soleil en hiver. Elles sont également utiles en été.
De la nourriture et une bouteille d'eau.
Voilà, c'est tout ce que vous devez savoir sur la randonnée en Suisse. Si vous n'avez pas encore trouvé d'endroit où dormir, consultez la carte ci-dessous et choisissez l'hébergement qui vous convient. Oui, tous les liens Booking.com sont des liens affiliés. Les liens affiliés nous aident à gérer cette page !
Consultez nos guides et cartes photographiques :
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